L’estimation est l’étape clé du processus de vente immobilière. Pour le propriétaire du logement à mettre sur le marché, c’est le socle d’une préparation bien menée : cela permet de fixer ce qu’on appelle le « juste prix », ni trop haut, ni trop bas ; le prix susceptible de faire aboutir cette transaction dans les meilleurs délais et dans des conditions optimales. Toutefois, s’il est tentant de se renseigner seul et d’estimer une maison à Grandvilliers par ses propres moyens – notamment en puisant dans les multiples ressources disponibles sur le web –, cette approche ne peut être que préliminaire : il est indispensable de confier cette opération cruciale à un professionnel de l’immobilier. On vous explique tout ça.
Estimer une maison à Grandvilliers permet de fixer le « juste prix »
Pour comprendre ce qui rend l’estimation si fondamentale dans un processus de vente, il faut saisir la notion de « juste prix ». On dit d’un prix qu’il est « juste » quand il est équilibré au regard des prix pratiqués sur le marché. Si vous cherchez à vendre une voiture, mettons une Peugeot 3008 âgée de cinq ans, vous allez commencer par regarder les prix demandés par les propriétaires de véhicules similaires, par exemple sur l’Argus. C’est la condition sine qua non pour savoir où vous situer en termes de valeur.
C’est exactement la même chose pour une maison. Une habitation n’a pas de « valeur en soi », mais seulement une valeur relative par rapport au marché. C’est pourquoi, pour estimer une maison à Grandvilliers, il faut tenir compte du marché de cette commune, voire même du quartier où est situé le logement. Idem pour Beauvais, Aumale, Breteuil, Songeons, Crèvecœur-le-Grand, etc. En ce sens, le « juste prix », c’est celui qui correspond aux logements similaires dans la même zone : une maison se vend environ 180 000 euros à Grandvilliers, 200 000 euros à Beauvais, etc.
Ce « juste prix » est ce qui permet à un propriétaire de vendre dans les meilleurs délais, mais aussi de limiter les marges de négociation dont disposent les acheteurs. Voilà pourquoi il est essentiel de commencer par estimer une maison à Grandvilliers (ou ailleurs).
Or, un propriétaire a tendance à tenir compte de la valeur « affective » du logement qui a servi de décor à sa vie familiale pendant des années, parfois des décennies. Plus prosaïquement, il peut vouloir compenser financièrement les travaux d’amélioration effectués au fil du temps, voire réaliser une plus-value pour démarrer plus sereinement son nouveau projet. Mais cette valeur « affective », tout comme les investissements concrets réalisés dans le logement ou la nature du projet à venir du vendeur, n’ont pas de sens pour les acquéreurs qui, eux, veulent simplement payer le logement au « bon prix ».
Les acheteurs sont de mieux en mieux informés quant aux prix de l’immobilier
Les acquéreurs ne sont pas dupes. Sur le web, les informations circulent à toute vitesse et les candidats à l’achat consultent avec soin les données accessibles concernant les prix de l’immobilier. En somme, si vous affichez votre logement à un prix supérieur de 5 % (ou 10 %, ou plus) à celui du marché, les acheteurs le sauront. Ce qui aura trois conséquences :
- Ils feront moins l’effort de se déplacer pour visiter ;
- Ils se montreront plus exigeants quant aux éventuels défauts du bien lors des visites ;
- Ils disposeront d’une marge de négociation importante et n’hésiteront pas à s’en servir.
Tout dépend de la tension qui existe sur le marché : si les acheteurs ont le choix des armes, vous devrez baisser votre prix, ou attendre un long moment pour trouver preneur. Mais ce n’est pas sans risque. Car une annonce qui reste trop longtemps visible génère de la méfiance. Un bien immobilier qui ne se vend pas, en effet, est considéré par les acheteurs comme présentant un défaut majeur. Au moment de baisser le prix, des mois plus tard, les mêmes candidats à l’achat se diront qu’ils avaient raison : si vous consentez à revoir vos ambitions à la baisse, c’est que vous reconnaissez implicitement le souci !
Il faut donc agir bien avant que le problème ne devienne insoluble. Et estimer une maison à Grandvilliers (correctement) d’emblée.
Confier son estimation à un professionnel, c’est la clé pour fixer le « bon prix »
Non seulement la phase d’estimation est cruciale, mais, comme nous l’avons évoqué dans l’introduction, sa réalisation suppose d’aller au-delà du simple « prix au mètre carré » qui reste l’information essentielle communiquée par les cartes de prix sur le web. Si vous vous contentez d’estimer vous-même votre maison, vous ne pourrez compter que sur ce référentiel qui, comme son nom l’indique, n’est qu’une base de travail. Parce qu’il y a deux composantes majeures à prendre en compte.
La première, c’est l’unicité du logement. Chaque bien immobilier est unique et doit être évalué en fonction de ses spécificités. Le prix au mètre carré ne fait qu’indiquer une tendance ; mais estimer une maison à Grandvilliers, ce n’est pas seulement évaluer cette maison dans le contexte de son marché, c’est aussi tenir compte de ce qui la différencie des autres. Une surface habitable généreuse, des pièces bien agencées, des finitions de qualité, des prestations qui améliorent indubitablement le confort – sont autant de facteurs qui contribuent à relever le prix, ou, au contraire, à le baisser dans le cas des défauts éventuels. Cela, seule une estimation physique permet de le déterminer, c’est-à-dire la présence d’un professionnel dans le logement en question.
La seconde, ce sont les motivations du vendeur. Autrement dit : les raisons pour lesquelles vous souhaitez vendre, ainsi que le projet que vous entendez réaliser avec le fruit de la cession. Ces motivations guident en pointillés les conditions de la mise en vente de votre maison, notamment votre prix idéal et vos délais. Dans beaucoup de cas, la vente d’un bien précède l’achat d’une nouvelle propriété : il s’agit donc de tenir compte des paramètres relatifs à ce projet d’acquisition pour fixer le prix du bien à vendre.
En raison de ces deux composantes, il est préférable de faire estimer une maison à Grandvilliers par un professionnel. Et, plus largement, de confier sa vente à une agence immobilière. C’est la clé pour fixer le « juste prix » (qui sera, aussi, votre « bon prix ») et pour mener à bien votre transaction.
Jérôme DORNET
