En immobilier, un blocage est vite arrivé. Après des semaines, voire des mois depuis la mise en vente de votre propriété, vous constatez un manque d’intérêt de la part des acheteurs ; ou ceux-ci se présentent pour des visites, mais omettent de formuler une offre. Que peut-il bien se passer ? Pourquoi votre vente de logement à Grandvilliers n’aboutit pas ? Le marché immobilier dans la commune, comme dans les villes proches (Aumale, Beauvais, Breteuil, Crèvecœur-Le-Grand, Songeons…) est-il à l’arrêt, avec des acheteurs qui n’achètent pas et des vendeurs qui ne vendent pas ? Ou bien est-ce votre habitation qui pèche ? Pour en avoir le cœur net, commencez par vous poser les 4 questions qui suivent – et tâchez de régler le problème quel qu’il soit pour favoriser la réussite de votre transaction.
Question n°1 : avez-vous fixé un prix de vente en accord avec le marché ?
Dans la grande majorité des cas, lorsqu’une transaction est à la peine, le prix de vente est en cause. C’est quasiment mathématique. Et la raison en est souvent évidente : ce sont des particuliers qui prennent en charge leur transaction, et qui ignorent que la fixation du prix est régie par un protocole tacite, mais incontournable. Un protocole qui passe par une indispensable phase d’estimation.
Il faut comprendre qu’une transaction immobilière s’inscrit toujours dans un contexte de marché. La valeur des biens existe indépendamment des velléités des propriétaires. Dans le cadre de votre vente de logement à Grandvilliers, vous devez tenir compte de ce marché qui détermine des fourchettes de prix pour les biens immobiliers dans une zone donnée. Or, en tant que propriétaire, vous ne pouvez pas aisément porter un regard objectif sur votre propre habitation. Cette objectivité est le domaine des professionnels de la transaction, autrement dit : des agents immobiliers.
En somme, si votre prix de vente n’est pas « en accord avec le marché », c’est-à-dire : s’il ne correspond pas aux prix pratiqués sur le marché à l’instant T de votre transaction, vous avez toutes les chances de retarder votre cession. Car les acheteurs se renseignent au sujet des prix, et n’accepteront pas de débourser pour votre propriété un montant trop supérieur à la moyenne. On estime qu’au-delà de 10 % de différence entre votre prix et la valeur de marché, votre vente de logement à Grandvilliers n’a quasiment aucune chance d’aboutir.
La solution ? Confier votre estimation à un professionnel, et faire confiance à ses recommandations pour vendre dans les meilleurs délais.
Question n°2 : avez-vous rédigé une annonce qualitative ?
Pour beaucoup de propriétaires, l’annonce de vente est une sorte de formalité que l’on s’applique à remplir sans y consacrer trop d’efforts, un peu comme on le ferait d’un formulaire administratif.
Or, c’est une erreur : une annonce est un levier fondamental pour attirer l’attention des acheteurs potentiels, les intéresser à un bien immobilier, et les séduire suffisamment pour qu’ils aient envie de décrocher leur téléphone et de contacter le propriétaire pour organiser une visite. Ce qui fait qu’une annonce, en fonction de sa qualité (et de sa conformité avec les obligations relatives à sa rédaction), peut amener de nombreux visiteurs… ou laisser un logement sur la touche.
Votre annonce de vente de logement à Grandvilliers n’a peut-être pas été soignée. Elle est sans doute trop brève, ou trop longue ; trop simpliste, ou saturée de détails inutiles ; dénuée de photos de qualité qui, seules, peuvent faire toute la différence entre une offre qui capte le regard et une autre qui laisse indifférent.
Il se peut aussi que votre annonce de vente soit trop éloignée des standards qui guident les professionnels de la transaction. Sans parler du fait qu’il y a des règles à respecter pour sa rédaction. Saviez-vous, par exemple, que l’étiquette énergie issue du DPE (l’un des diagnostics techniques à fournir obligatoirement aux acheteurs) doit apparaître dans votre annonce, comme le stipule la loi ALUR ? Non seulement son absence rend votre offre illégale, mais elle pourrait rebuter les acquéreurs – qui risqueraient d’y voir un manque de professionnalisme.
Question n°3 : votre propriété présente-t-elle des défauts potentiellement rédhibitoires pour les acheteurs ?
C’est la question qui fâche. Mais il faut bien la poser ! Car, oui, il est possible que votre vente de logement à Grandvilliers soit bloquée à cause d’un défaut inhérent à votre propriété. Ce défaut ne rend certainement pas l’habitation invendable ; mais il est susceptible de détourner l’attention des acheteurs et de les empêcher de voir toutes les qualités qui, par ailleurs, sont celles de la maison ou de l’appartement que vous proposez à la vente.
Prenons deux exemples concrets :
- Vous vendez une maison avec terrain. Une partie de ce terrain est située devant la maison ; mais parce que vous ne l’avez jamais entretenue, cette portion s’est transformée en jungle. Pour rejoindre l’entrée de l’habitation, il faut traverser un territoire hostile constitué de plantes grimpantes, d’arbustes sauvages et de mauvaises herbes. Avant même d’avoir mis les pieds dans la maison, vos visiteurs se sont déjà formé un avis négatif – et aucune prestation ne parviendra à rattraper le coup.
- Vous vendez un appartement avec des pièces en enfilade. Il n’y a pas de couloir ni d’entrée pour distribuer les pièces : il est nécessaire de passer par la cuisine pour rejoindre le salon, et par la chambre parentale pour rejoindre celle des enfants. Cette organisation particulière vient du fait que l’appartement a été composé morceau par morceau en agrégeant d’anciennes chambres de bonne le long de la façade de l’immeuble. Mais elle rebute les acheteurs, qui ont du mal à voir que, au-delà d’une configuration atypique, le logement offre un merveilleux cadre de vie pour une famille.
Ces deux exemples (poussés à l’extrême, il est vrai) vous montrent combien un défaut, s’il est trop visible, peut couper court à toute volonté d’acheter. Il est donc essentiel, pour le bien de votre vente de logement à Grandvilliers, de vous demander si de tels défauts existent et, si oui, comment les corriger, les atténuer ou, du moins, faire en sorte que l’attention des acheteurs soit reportée sur les qualités du bien.
Si vous travaillez avec un agent immobilier et que celui-ci organise vos visites, vous recevrez après chacune d’elles un compte rendu détaillé qui vous permettra de connaître l’avis de vos acheteurs potentiels. Consultez ce document avec soin et tirez-en les enseignements pour améliorer la présentation de votre bien immobilier, réparer ce qui doit l’être, et éventuellement rénover telle pièce ou changer tel équipement. Discutez-en avec le professionnel : il est aussi là pour vous donner des conseils.
Question n°4 : la période est-elle favorable à votre vente de logement à Grandvilliers ?
Nous disions plus haut que votre vente de logement à Grandvilliers s’inscrit forcément dans un contexte de marché. On aurait pu dire qu’elle s’inscrit dans un contexte tout court, qui englobe aussi bien le marché immobilier que la conjoncture économique au niveau national, les moyens dont disposent les acquéreurs à l’instant T, ou encore le rythme des saisons qui, lui aussi, joue un rôle déterminant dans toute transaction.
Cela veut dire que votre projet de vente de logement à Grandvilliers n’est pas un îlot isolé au milieu de l’océan. C’est un processus sensible aux éléments extérieurs. Même une très belle maison ou un appartement aux indéniables qualités auront du mal à se vendre si le marché est à l’arrêt, si les acheteurs ne peuvent pas accéder au crédit, ou si la période n’est pas propice. D’autres circonstances peuvent jouer, comme nous le montre si bien la crise sanitaire : votre appartement aura beau être splendide, si les acheteurs recherchent en priorité des maisons avec jardin pour mieux vivre les confinements successifs, vous pourriez éprouver toutes les peines du monde à trouver preneur.
Ce qu’on ignore également trop souvent, c’est que le marché immobilier est saisonnier. Là encore, il s’adapte à un contexte global. Par exemple, les maisons se vendent très bien au printemps, car les familles veulent pouvoir être installées durant l’été et ainsi préparer la rentrée scolaire des enfants en toute sérénité. En outre, les beaux jours tendent à valoriser les logements, en raison d’une meilleure lumière naturelle. En juillet et août, en pleines vacances estivales, les visites sont moins nombreuses (et les transactions plus rares) parce que les acheteurs sont partis. Ce sont des exemples, mais il y en a beaucoup d’autres.
Tout cela pour dire que votre vente de logement à Grandvilliers doit tenir compte de toutes ces circonstances. Et qui mieux qu’un agent immobilier peut vous aider à jongler avec ces différents éléments ?
Jérôme DORNET
